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Communiqué de presse 12 octobre 2020

Les grilles indiciaires des infirmiers en pratique avancée sont indignes. La pratique avancée nécessite d’être soutenue !

Alors que les premiers infirmiers en pratique avancée (IPA) français sont diplômés depuis juillet 2019, aucun d’entre eux n’en a encore obtenu le statut dans leurs établissements publics car l’arrêté du concours sur titre n’est toujours pas paru_
De plus, la revalorisation promise à ces professionnels formés avec un niveau master sera en moyenne de 40 euros bruts selon la grille indiciaire parue au mois de mars 2020. Les IPA devront patienter 8 ans pour atteindre la classe supérieure alors que de nombreuses infirmières arrivent en fin de classe normale. Pour les infirmières qui avaient fait le choix de la catégorie B, aucune compensation n’est prévue pour perte du départ à la retraite à 57 ans.

L’U.N.I.P.A. dénonce une nouvelle fois avec force le niveau de ces grilles et la progression de carrière proposée.

Comment accepter que le salaire moyen de l’infirmier en pratique avancée (Bac + 5) soit inférieur au salaire moyen des infirmiers en soins généraux des pays membres de l’OCDE ?
Comment accepter qu’une formation universitaire de 2 années soit moins valorisée qu’un protocole de coopération ?

Le 08 octobre 2020, 50 IPA et étudiants en pratique avancée se sont mobilisés dans le Grand Est pour dénoncer un nouvel affront fait à la profession. Soutenue par le syndicat local et trois députés de la région, une délégation d’IPA a été reçue dans les locaux de l’Agence Régionale de Santé. Une lettre co-signée par l’ARS a été adressée à Mr Olivier Véran, Ministre de la Santé et des Solidarités.

Les IPA demandent une révision urgente de leur grille indiciaire dans le cadre du vote du PLFSS (Projet de loi de financement de la sécurité sociale).

Alors que le plan Blanc vient d’être enclenche dans plusieurs régions de France, l’engagement des IPA à maintenir en santé la population n’a jamais failli. Notre détermination est totale pour implanter et déployer la pratique avancée sur le territoire afin de répondre aux enjeux de santé publique actuels.

Lors du Ségur. l’UNIPA a porté une approche svstémique de l’IPA avec la proposition de 2 modèles économiques efficients (ambulatoire et hospitalier). Aujourd’hui, nous nous interrogeons sur le discours politiques et les actes. La pratique avancée est présentée publiquement comme une innovation majeure du système de santé.

 

Pourtant sur le terrain, son déploiement n’est ni accompagné ni soutenu. L’attractivité de la formation IPA est d’ores et déjà impactée.

 

Nous sommes la première profession intermédiaire. Nous demandons :

• Une revalorisation du point d’indice pour un rattrapage Européen.

• Un l’échelon à un indice de 612. • Une progression d’échelon plus rapide (2 à 3 ans)

• Un arbitrage sur les primes (NBI, Spécialité, coordination).

• La publication de l’arrêté du concours sur titre

 

Pour que les conditions de travail à l’hôpital public cessent de se dégrader, l’UNIPA appelle à la mobilisation le 15 octobre de tous les professionnels et de la population.

 

Monsieur le Ministre de la Santé et des Solidarités, la population peut compter sur les IPA, les IPA comptent sur vous.

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